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Le soleil change la face des gens. *

17 avril 2008

On a encore une chance, je pense..

Il pleut. J'aime pas la pluie. J'ai envie de soleil. De beaux jours et de fleurs dans les cheveux. Pas de la pluie et des rhumes qui vont avec! Le matin j'me lève, enfin le matin.. le midi.. et j'vois le soleil dans ma chambre en ouvrant mes volets, et le temps de descendre il fait deja moche. Alors du coup j'ai qu'une envie c'est retourner direct sous ma couette! Sinon on est allés faire les magasins sous la pluie, mais au moins j'ai fait autre chose que euh.. rien! J'me suis même mis un peu à mes révisions. Je sais pas c'qui m'a pris! Il est parti en Chine. Moi aussi j'ai envie de voyager, de voir de nouveaux paysages, de nouvelles têtes, de nouvelles cultures.. J'en ai marre d'me faire chier dans mon bled paumé, avec ce temps de merde. J'ai envie d'aller ailleurs, changer mes habitudes, arrêter de manger n'importe quoi n'importe quand et de prendre du poids, et surtout d'occuper mes journées pour combler ce putain de vide en moi, combler mes heures autrement qu'en rangeant ma chambre, et réussir a revenir la tête tellement remplie de nouveaux souvenirs que j'pourrais oublier tout ce vide quelques temps, juste une trève dans ce rituel quotidien, juste autre chose, juste changer de monde, de vie, peut être que celle ci me convient moins que je voudrais que me l'avouer. Peut être que rester au même endroit trop longtemps c'est pas mon truc, peut être que j'ai envie de recommencer ma vie ailleurs. Tout recommencer depuis le début, tout changer, sans bien sur oublier c'que j'ai vécu, non je pourrais pas l'oublier, mais simplement passer a autre chose, car c'est ça que je sais faire de mieux. Passer a autre chose, oublier. Je suis forte pour ça.

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16 avril 2008

Finalement j'ai encore envie d'écrire, j'ai

Finalement j'ai encore envie d'écrire, j'ai encore des tonnes de mots qui s'entassent dans ma tête. J'me suis trop longtemps retenue, j'me suis trop longtemps tue, enfermée dans moi même, c'est malin maintenant je t'expliques pas le bordel. J'ai l'âme saturée de pas avoir assez crier, d'avoir encaissé jour après jour. J'suis fatiguée de m'étouffer, fatiguée de me dire que personne n'est capable de comprendre, mes maux, mes mots. Que jamais personne ne viendra me dire, ce que moi je veux entendre. Et puis tout ça me tue, tout c'qui m'remplie, me fatigue. Ou alors je suis vide, comment savoir ? Si ces mots sont vrais ou bien s'ils ne remplissent mon être tout comme je remplis ces lignes de vide. J'suis plus là. J'suis restée là-bas. Dans cet ailleurs que je ne connais plus. Dans cet endroit que je n'ai jamais vu. Je suis un fantôme a qui on a collé un sourire en carton. Personnes n'a l'air de s'en soucier. Mais au fond, c'est pas c'que je veux. Je sais pas c'que je veux, cette instabilité me fatigue. Je veux vivre, je veux oublier ces questions qui trottent dans ma tête a tous moments. Mais quand j'oublie, je finis par me retrouver face à tout ça, et là j'ai peur, parce que je dois tout ranger dans ma tête. Et j'ai peur, parce que j'retrouve toujours un bout de bonheur enfoui au fin fond de moi, un bout de sourire oubliée, une mèche de cheveux égarée. Et là, j'ai mal. J'ai mal de voir ça, d'me rendre compte qu'le temps s'échappe entre mes doigts, j'ai mal de voir mon incapabilité à le retenir, le temps, mon incapabilité a faire face a c'te réalité. Ce putain de courage qui ma lache toujours quand j'en ai le plus besoin. J'ai mal de voir mon passé, j'ai mal de le comparer au présent. Parce que les moments, je préfère me les rémémorer plutot que de les vivre. Je vis ailleurs. J'en reste toujours aux moments de bonheur, j'm'arrêtes de vivre quand j'en ai plus. J'suis pas capable d'avancer seule. Mais ceux qui m'aide finisse par oublier, comme j'ai besoin d'eux.

15 avril 2008

Peut être..

J'ai déjà pris le rythme des vacances. J'suis fatiguée de rien faire, le matin en me réveillant j'me dis qu'il faut que je bosse pour le brevet blanc à la rentrée. Si je veux aller a Lyon. Et le soir j'me rends compte que j'ai encore rien fait de ma journée. Le temps passe a une allure folle, alors que je fais rien. C'est tellement bon. De rien faire. Et puis j'ai enfin eu mon portable, ça va me rendre encore un peu plus indépendante. J'ai envie de sortir, d'une soirée, d'une nuit blanche. De le voir surtout. Lui. Le 22 mars 2008, j'suis allée a cette soirée où je connaissais personne, a part ma meilleure amie. Elle connaissait pas grand monde non plus a vrai dire. Et après quelques verres, après qu'on ait commencé a repérer des beaux mecs, et que j'en ai dejà embrasser deux. Après pas mal de clopes et de bordel, de fous rires et de noms a retenir. J'l'ai "rencontré". Enfin, j'l'ai remarqué plutot. Elle m'a tout de suite interdit de sortir avec Lui, car une de ses amies, qui n'était pas la, l'aimait. Mais bien sur elle aurait pas du me dire ça, j'avais que lui en tête, et le fait qu'elle me l'ai interdit l'a rendu encore plus intéressant. J'ai eu du mal a l'approcher. Mais j'y suis arrivée. Et depuis, plus rien, plus personne. Pourtant je suis le genre de filles a batifoler de coeur en coeur, sans me soucier des déceptions et des sentiments. J'aime pas souffrir et j'ai peur des sentiments. Ils m'ont fait tellement de mal. J'ai été amoureuse 3 fois. J'ai du faire du mal au premier, mais il m'en a fait aussi, et puis la distance je pouvais pas la tenir. Le deuxieme, c'est lui qui m'a brisé le coeur, alors que j'étais si bien avec lui. Le troisième, je l'ai aimer pendant deux ans. Il m'a jamais aimé, sauf pour quelques soirées, c'qui a fait que me faire encore plus souffrir. Et là, il est loin, mais je pense a Lui. J'suis incapable d'avoir un autre copain, pourtant on est pas vraiment ensemble. Mais je sais pas. Au final j'vais en souffrir et c'est tout. Il est loin et je le verrais jamais, la distance c'est pas mon truc. Mais sentiments sont de plus en plus fort. J'ai peur. Tellement peur. J'veux pas encore souffrir, c'est fatiguant. Et puis j'ai eu ma dose en deux ans. J'en suis sortie, j'veux pas recommencer. Pourtant, je crois que j'ai pas le choix, il est si attachant.

14 avril 2008

Le monde peut-il encore changer ?

J'ai 15 ans. Je vis au jour le jour, je n'aime pas penser au futur, il me fait peur. J'ai parfois envie de changer le cours des choses. Parfois j'y parviens, d'autre pas. Je garde espoir dans n'importe quelle situation et je préfère sourire et oublier, même si ça fait surement encore plus mal quand on se retrouve face à la réalité. J'aime écouter les autres, les aider, leur redonne le sourire. J'aime tout faire pour que les gens que j'aime sois heureux. J'aime me battre contre c'qui va pas dans ma vie. J'aime pas les choux de bruxelles. J'ai une vie banale, qui me plait. J'aimerais que mes parents s'entendent mieux. J'aimerais me dire qu'il se sépareront pas. Mais ça serait comme fermer les yeux et courir droit sur un mur. Je risque de déménager, de perdre ma vie belle et simple. Mais ça sera mieux pour nous tous. J'ai voulu y croire, que ma famille elle avait encore une chance. Mais je pense que ma mère a raison. Et puis c'est les vacances et j'ai l'intention d'en profiter. Et puis j'vais pas m'appitoyer. Le soleil brille, j'ai des amis géniaux, sur qui je peux compter. Chaque jour des personnes s'en vont, mais d'autres arrivent pour combler ce manque. Et on se rend compte que des gens ne sont pas aussi bien qu'ils en ont l'air. On finit toujours par découvrir un aspect d'eux qu'on connaissait pas, on qu'on voulait pas connaitre. On finit toujours par être déçue. Mais y'en a d'autres, qui nous déçoient jamais. Plus le temps passe et moins t'envisage qu'un jour il puisse le faire. Ces gens avec qui tu partage ta vie depuis bien trop longtemps, il en font partie, souvent tu oublies de leur dire à quel point tu les aime, souvent tu oublies comme t'es bien avec eux, et comme t'as peur de les perdre. Ceux qui font partie de toi, et que s'il s'en vont t'es plus rien. Tu deviens un être vide. S'il t'oublie, tu pourrais aller au bout du monde et même plus loin rien que pour les faire revenir vers toi, pour leur prouver que votre amitié elle est plus forte que ça, pour leur dire "Je t'aime" peut-être ou simplement "Je suis là, et j'ai pas l'intention de m'en aller, oublies pas, même si je fais pas de bruit, même si je me montre pas et que j'ose pas parler, je suis là, pour toujours." j'aimerais le crier a certaines personnes pour qu'elles comprennent. Y'en a 4. Pis y'a aussi ceux qui compte beaucoup pour toi, mais qui se prennent la tête tellement pour votre amitié qu'tu finis par craquer, tu lui balances tout, et il comprend pas, que tu le fait pour l'aider, il comprend pas que toi tu veux l'aider, que tu t'inquiètes pour lui et la seule que tu veux lui dire c'est "Ouvres les yeux, et regarde c'que tu bousilles sur ton passage" mais tu te tais, tu dis des mots pour cacher la vérité, tu veux l'aider a avancer, et il te déteste, il t'insulte. Et plus rien. Tu t'en veux au fond, mais t'encaisses, t'oublies, tu passes a autre chose. Tu relis des vieux textes, tu relis l'ancienne amitié. Tu culpabilises. Mais tu fais rien, tu veux pas encore arranger les choses, pour qu'il les bousille a nouveau, tout c'que tu mets tellement de temps a construire, en quelques mots il le détruit, et on dirait qu'il aime ça. J'aimerais trouver la force de recommencer. Peut être que je pourrais un jour. Un jour oui. Puis viens les gens, ceux qui sont loin. Celle avec qui tu te sens le mieux, mais qui habite à 500kms. L'amitié qui dure depuis toujours, celle que jamais rien n'a pu brisé, ni la distance, ni la trahison. Celle qui s'endurcit a chaque dispute, a chaque discussion, a chaque mot, chaque pleur, chaque sourire. Celle qui te fait avancer, celle qui te juge parfois, mais qui en a le droit, car elle te connait mieux que personne. Celle qui sait quelle phrase je vais dire à chaque instant, et avec qui le bonheur deviens naturel. Tous ces souvenirs que t'entasse. Mais si elle vivait à deux pas, ça serait pas la même chose, c'est ce manque, cette attente, cette impatience, qui rendent nos moments si inoubliables. Ensuite, y'a l'amie a qui tu penses a chaque fois que tu souris, celle sans qui tu serais plus là. Celle qui est venue te ramasser dans les pires moments, celle qui m'a redonné espoir et qui m'a montré le bon chemin, celle qui m'a fait grandir. Celle qui pourrait être la grande soeur que j'ai jamais, celle avec qui aucune question ni sujet n'est tabou. Elle comprend, elle me ressemble tellement en étant si différente. C'est simple, elle m'a ramassée alors que j'étais au plus bas, elle m'a tirer, relever, redonner gout a la vie, et elle a recommencer jusqu'à être sure que j'étais heureuse. Je lui dois tout. Mais surtout on bonheur. J'lui dois des milliers de mercis. Jamais je pourrais la remercier assez. Puis vient la fille qui est dans ma vie, depuis toujours. Celle qui sait comment je vais même sans me demander, je pourrais dire qu'elle fait partie de ma famille, mais vu comme elle disloqué ma famille, je dirais plutôt qu'elle fait partie intégrante de moi. Je peux pas vivre si elle est pas là. Sans nos délires de merde. Nos regards blasés en cours, nos soirées, notre amitié est indéfinissable, t'es comme ma jumelle voila. J'ai besoin de Toi. Plus que quiconque. si tu savais. Puis viens tous ces gens de mon quotidien, ces gens sans qui t'es pas grand chose, mais dont tu pourras te passer, ces gens qui te donne envie de sourire et qui te désespère, ou qui te donne envie d'y croire parfois. Sans qui la vie serait bien terne, bien plate, ils donnent des couleurs à ma vie. Sinon y'a mes soeurs, deux p'tits bouts de chou, deux rayons de soleil, ma seule famille. Les seules avec qui je m'engueule et me réconcillie plusieurs fois par jour.

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